Présentation : On pourrait presque dire que le cinéma embrasse tout l'univers et toute l'histoire du monde... D'un film à l'autre en effet, on navigue dans toutes les dimensions de l'Humanité, voyageant dans le temps et dans l'espace, jusqu'à sonder aussi la psychologie.

Œuvre : La Symphonie nº5 de Chostakovitch fut écrite en 1937 en 3 mois, dans le plus grand secret... Sous-titrée "réponse d'un artiste soviétique à la critique justifiée", elle fut perçue comme conforme aux règles du Parti, bien qu'elle fusse trompeusement triomphante !

Contexte : Kurt Weill, né allemand et d'origines juives, fut accusé de produire une musique dite "dégénérée" par les nazis, qui brûlèrent même plusieurs de ses partitions.

Contexte de création : Musicien autodidacte sans grand succès, ayant commencé dans un cabinet d'avocats comme clerc, Elgar se décrivait lui-même comme un "outsider". Mais un coup de génie allait malgré tout lui apporter une sacrée postérité.

Œuvre : Tapiola, du compositeur finlandais Jean Sibelius, évoque la demeure de Tapio, puissant Dieu des Forêts dans la mythologie du Kalevala. La nature, ici totalement brute et déshumanisée, est décrite dans ce qu'elle a de plus organique.

Œuvre : Daté de 1911, cet obstiné Allegro Barbaro de Bartok provoqua un sérieux scandale lors de sa présentation au public et à la critique. En moins de 3 minutes, l’œuvre marqua une nouvelle étape pour le piano moderne, traité ici comme une percussion.

Introduction : Au début du XXe siècle, de l'ère industrielle et du machinisme, Honegger transcrit sa passion des locomotives. Cette partition hors du commun fut imaginée et esquissée lors d'un trajet entre Paris, Winterthur et Zürich.

Contexte : A Sea Symphony, de Ralph Vaughan-Williams fut écrite à partir de 1903, alors que le musicien n'était âgé que de 30 ans. Elle lui demanda pas moins de six années de travail. C'est une grande symphonie chorale, d'une durée de 70 minutes, dans laquelle il rend hommage aux navigateurs et à la mer.

Création : À la suite des Gymnopédies, Erik Satie poursuivit dans cette veine minimaliste, suggestive et émotionnelle avec les Six Gnossiennes (1890-97). La 4ème, avec une mélodie ornée de mélismes orientaux, dégage un caractère triste et monotone.

Analyse : La partition de Gershwin débute par un grand glissando de clarinette, introductif d'un thème principal au piano à l'allure nonchalante, et d'esprit jazz. Le piano en profite pour faire son entrée, installant magistralement sa liberté de jeu.